Récitation du Sutra du Bouddha Bhaichadjyaguru Bouddha de Médecine, Maitre des Remèdes 



(L'encens, les fleurs, les bougies sont prêtes. Le maître de cérémonie commence la prière dans la sérénité)

1. Offrandes de l'encens

Notre profond respect accompagne ce nuage odoriférant qui va se disperser dans les dix directions pour rendre hommage aux Trois Joyaux.

Nous promettons de suivre les enseignements de Bouddha durant toute notre vie, de faire du bien selon notre nature fondamentale. A l'unisson avec tous les êtres animés de l'Univers, nous implorons Bouddha de nous protéger, de nous aider à consolider notre foi, à persévérer dans l'envie d'étudier, de nous perfectionner, de nous éloigner de l'océan de l'ignorance pour parvenir bientôt à l'Eveil.


Toute l'assistance s'incline les mains jointes.

2. Hommage à Bouddha

Suprême Maître inégalé dans les Trois Mondes, Bouddha enseigne dans le monde des Immortels et dans celui des humains. Il est l'unique Père des quatre espèces. Nous recherchons refuge auprès de Bouddha, pour rompre définitivement avec notre kalpa des trois temps. Nos hommages et nos félicitations dureront indéfiniment pendant cent mille kalpas.

Salut de l'assistance.

3. Souhaits pieux (Pranidhâna)

(Le maitre de cérémonie dépose les baguettesd'encens dans le support et prie).

Aujourd'hui, vos disciples de cette assemblée, nous récitons le sutra du Bouddha Maître de Médecine pour rendre hommage à Bouddha.

Grâce à ces mérites nous prions le Bouddha Bhaichadjyaguru ainsi que tous les Bouddhas et les grands Bodhisattvas de l'Assemblée du Mont Grudhakuta (Mont des Vautours) de prendre sous leur protection, par compassion, cette personne : (Nom, Prénom, âge, nom de religion) afin de mettre un terme à ses souffrances, à ses mauvais karmas et à ses maladies. Qu'il soit en bonne santé, qu'il n'ait à affronter aucun danger et qu'avec tous les êtres animés, il trouve la quiétude et il progresse vers I'Eveil


4. Méditation (Ayana) à propos de Bouddha

Bouddha et les êtres animés ont la même vacuité sereine (Akasâ). Mais pour Bouddha, elle est déjà acquise alors que pour les êtres animés c'est un objectif à atteindre.

Cette vérité a une profondeur impensable mais, elle n'est accessible que selon le degré de compréhension de chaque individu. La solennité et la somptuosité de ce lieu de prières, ici et maintenant, est comparable à la solennité et la somptuosité du lieu de prières de Cakra, l'Indra des Devas. L'aura des Bouddhas se répand dans les dix directions.

Devant l'autel de Bouddha, nos capacités merveilleuses se manifesteront. Nous nous promettons de revenir aux Trois Refuges.


5. Prosternations

Nous nous prosternons respectueusement devant les Trois Joyaux permanents dans les dix directions : Les Bouddhas, le Dharma, le Sangha des temps passé, présent et futur, du monde et de l'univers.

(1 prosternation)

Nous nous prosternons respectueusement devant Bouddha Sakya Muni, le Seigneur Maître, plein de compassion et de miséricorde de ce bas-monde, le Bouddha Maïtreya qui lui, sera le futur Bouddha, le Bodhisattva Manjusri (Intelligence suprême), le Bodhisattva Visvabhadra (Bonté universelle), tous les Bodhisattvas protecteurs du Dharma ainsi que tous les Bouddhas, les Bodhisattvas de l'Assemblée du Mont Grudhakuta (Mont des Vautours).

(1 prosternation)

Nous nous prosternons respectueusement devant Bouddha Amitabha (Lumière infinie) plein de compassion du Royaume de la Félicité (Sukhavati) à l’Ouest, Bouddha Bhaichadjyaguru (Bouddha de Médecine), Bodhisattva Avalokites'vara (A I'écoute des bruits du monde), Bodhisattva Mahasthama Prapta (Grande puissance surnaturelle), Bodhisattva Ksitigarbha (Matrice de la Terre) ainsi que tous les Bodhisattvas de la grande et sereine assemblée.

(1 prosternation) (+Tambour )

6. Hommage à la branche de Saule bénie

La branche de saule est imprégnée d'eau miraculeuse. Elle délivre les trois mille régions et les dix directions de leurs souffrances. De nature sereine et dotée des huit qualités, elle offre de la fraîcheur aux génies et de la détente à l'homme. L'eau miraculeuse se répand partout apportant le bonheur, la paix, la longévité durant de multiples kalpas. Elle met fin à toutes les fautes commises en ce bas-monde. Elle éteint les feux de la colère pour que les lotus d'or puissent s'épanouir.

Nous nous prosternons respectueusement devant le Bodhisattva de la Terre Pacifiée.

(3 fois)



7. Mantra du Bouddha Bhaichadjyaguru

Nam mo bat xa phat dê, bê xat xa, lu lô tich luu ly, bac lac bà, hac ra xà dà. Dat tha yet da ya, a ra hac dé. Tam miêu tam bôt dà da, dat diêt tha, an bê sat thê, bê sat thê, bê sat xa, tam môt yet dé toa ha. (3 fois )

(salut)

8. Gâtha d'ouverture du Sutra

Le dharma possède une signification très profonde et transcendante. Il est si précieux et tellement rare qu'il nous faut passer des centaines et des milliers de kalpas pour le rencontrer. Nous l'avons retrouvé maintenant. Nous nous promettons de le réciter, de le pratiquer assidûment, Pour bien comprendre sa vérité immuable qui nous mènera à l'Eveil. Nous nous prosternons respectueusement devant Bouddha Bhaichadjyaguru.

(3 fois)

9. Hommage à Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine Maître inégalé du monde de l'Est

Il a fait douze veux solennels. Quarante-neuf cierges illuminent la salle des prières où se trouvent les sept autels, lieux de prières assidues pour dissiper tous les dangers en vue d'une grande longévité.

Nous nous prosternons respectueusement devant tous les Bouddhas, les Bodhisattvas dans la grande assemblée du Bouddha Bhaichadjyaquru

(3 fois).

10. Le sutra du Bouddha Bhaichadjyaguru. Bouddha de Médecine, Maître des Remèdes et ses douze vaeux Solennels

Ainsi ai-je entendu, en ce temps-là le Bouddha Sakyamuni voyageait à travers des pays pour propager son enseignement. Arrivé à la ville de Vaisàli (Quang Nghiêm), Bouddha se reposait sous l'arbre des Karavinkas (Nhac Am) avec sa suite composée de huit mille Bhikkhus grands êtres, de trente-six mille Bodhisattvas grands êtres, des seigneurs, des dignitaires, des Brahmans, des adeptes laïcs, les huit catégories de Dieux et Dragons, des humains, des non humains ainsi qu'une grande foule d'auditeurs. Tout ce monde entourait le Bouddha et le priait respectueusement de leur prodiguer son enseignement.

A ce moment-là le Bodhisattva Manjusri, disciple de Bouddha, s'appuyant sur la puissance spirituelle du Bouddha, de sa place, se leva, abaissa son kasa pour découvrir son épaule droite, posa son genou droit à terre, s'agenouilla, joignit ses mains en signe de respect et s'adressa à Bouddha : «0! Honoré du Monde, nous vous prions respectueusement de nous citer les noms des Bouddhas et de nous parler de leurs veux solennels ainsi que de leurs grands actes méritants. De cette façon, tout l'auditoire ici présent, en écoutant votre enseignement, peut éliminer leurs mauvais karmas. De même, tous les êtres animés de la seconde période du Bouddhisme pourraient le faire aussi.

Bouddha Sakyamuni félicita Bodhisattva Manjusri de cette initiative : « Très Très bien ! Quelle précieuse idée, Manjusri. Par votre grande compassion, vous me priez de parler des Bouddhas ainsi que de leurs veux, afin que tous les êtres animés ne soient plus entravés par leurs mauvais karmas, qu'ils soient plus heureux dans leurs vies futures. Ecoutez donc attentivement et réfléchissez bien. Pour vous, je vais exposer ces faits ».

Bodhisattva Manjusri répondit : « oui, Honoré du Monde, nous vous écoutons attentivement ».

Le Bouddha dit à Bodhisattva Manjusri: «A l’Est, d'une distance de plus de dix « can dà sa » des mondes des Bouddhas, il existe un monde appelé « Pure lapis-lazuli ». Le Maître de la Loi de ce monde s'appelle le Bouddha Bhaichadjyaguru vaidurya – prabha Tathàgata, Bouddha de Médecine, Maitre des Remèdes. Il a atteint l'état suprême de Bouddha parfaitement accompli (Samyak Sambuddha).

Manjusri, le Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine quand il pratiquait encore le perfectionnement d'un Bodhisattva, avait fait douze veux solennels pour aider les êtres animés à réaliser leurs souhaits.

Premier vœu : « Je promets que, dans le futur, quand je deviendrai le suprême et parfait éveillé (Samyak Sambuddha), mon corps irradié enverra des rayons lumineux pour éclairer d'innombrables, d'impensables, d'inconcevables mondes. Ils donneront à tous les êtres animés, les trente deux caractéristiques des grands hommes vertueux ainsi que les quatre-vingt signes de prestance semblables à ceux de mon corps ».

Deuxième vœu :« Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade de Samyak Sambuddha, mon corps aura la transparence, la pureté extrême d'un lapis-lazuli, sans la moindre tache. Son éclat scintillera et sera visible à travers des mondes. Si on entasse ses mérites, ils atteindront une hauteur impensable. Ce corps reposera au milieu d'un filet constitué de rayons lumineux. Il sera plus rayonnant que le soleil et la lune. Cette lumière fera épanouir l'esprit et l'intelligence de tous les êtres animés du monde des ténèbres. Selon leurs souhaits, ils pourront se déplacer partout où ils veulent pour accomplir n'importe quel œuvre.

Troisième vœu : « Je promets que dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'utiliserai tous les moyens spirituels, innombrables, illimités pour aider tous les êtres animés. Je les pourvoirai de toutes choses indispensables à leur vie. Je ne laisserai aucun d'entre eux dans le besoin ».

Quatrième vœu : « Je promets que dans le futur quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha,  j'aiderai les êtres animés qui pratiquaient des doctrines erronées de revenir se réfugier auprès du Dharma, ou j'enseignerai le Mahayana aux Arhats et aux Pratyeka Buddhas ».

Cinquième vœu: « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha j'aiderai tous les innombrables, incalculables êtres animés qui suivront mon enseignement de se perfectionner, d'observer toutes les règles et de réussir les trois groupes des préceptes sereins (Visuddhi sila). Si quelqu'un transgresse ces préceptes, il en subira les conséquences mais dès qu'il entendra mon nom, il retrouvera la sérénité et ne sera pas condamné dans les voies maléfiques ».

Sixième vœu : « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai toutes les personnes en situation de handicapes physiques, mentaux, de maladies contagieuses et ceux qui auront souffert de tous ces maux, de retrouver un corps entier, bien portant ayant une intelligence dite normale dès qu'ils auront entendu mon nom. Ils ne subiront plus les souffrances dues à tous ces handicaps ».

Septième vœu : « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai tous les êtres animés atteints de très graves maladies sans pouvoir recourir aux soins des médecins, sans pouvoir compter sur l'aide de personne, sans famille, sans abris et ayant subi les pires souffrances. Dès qu'ils auront entendu prononcer mon nom, une seule fois, toutes les maladies, les souffrances disparaîtront. Leur corps et leur esprit recouvreront la santé et la sérénité. Ils retrouveront leur famille, leurs biens. IIs pourront aussi parvenir à l'Eveil ».

Huitième vœu : « Je promets que, dans le futur, lorsque j'atteindra le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai toutes les femmes ayant subi toutes les humiliations, les souffrances liées à leurs conditions féminines qui les rendent malheureuses, révoltées, désespérées jusqu'à vouloir détruire ce corps féminin. Si elles entendent prononcer mon nom, elles seront transformées en hommes ayant toutes les caractéristiques d'un homme vertueux. Elles pourront aussi parvenir à l'Eveil > ».

Neuvième vœu : « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai tous les êtres animés à se dégager des influences néfastes, des contraintes imposées par la pratique des doctrines erronées. J'orienterai ceux qui ont des opinions, des points de vues faux, pervers (ditthi) vers la compréhension juste (Samyak drsti) afin de les encourager petit à petit à pratiquer les préceptes des Bodhisattvas pour pouvoir atteindre le plus vite possible l'Eveil.

Dixième vœu : « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai les êtres animés qui ont transgressé les lois de l'Etat et qui sont condamnés, enchaînés, battus, enfermés dans d'horribles prisons ou tués ou victimes de terribles accidents, de catastrophes. Tous ces malheurs les rendront malheureux, irrités, déprimés, révoltés. Quand ils entendront mon nom, grâce à la force surnaturelle de mes mérites, ils seront délivrés de ces souffrances et ces terribles désespoirs ».

Onzième vœu : « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai les êtres animés torturés par la faim qui ont accompli des actes répréhensibles donnant lieu à des mauvais karmas. S'ils entendent mon nom, en prennent conscience et le récitent assidûment, en premier lieu je leur distribuerai de la nourriture, des plats délicieux pour qu'ils puissent retrouver leur corps rassasié. Par la suite, j'utiliserai mes moyens sur-naturels pour leur procurer la sécurité d'un monde parfaitement paisible ».

Douzième vœu : « Je promets que, dans le futur, quand j'atteindrai le stade Samyak Sambuddha, j'aiderai les êtres animés misérables, dépourvus de vêtements, piqués par les moustiques et d'autres insectes, qui endurent le froid et la chaleur jours et nuits. S'ils entendent mon nom, en prennent conscience et le récitent assidûment, je satisferai leurs besoins en leur donnant de beaux vêtements, des objets précieux, des produits parfumés, des fleurs, de la musique, de la danse. Tous leurs désirs seront satisfaits ».

O Manjusri ! Ce sont là les douze vœux solennels et miraculeux prononcés par Bouddha Bhaichadjyaguru, le suprême et parfait éveillé, Bouddha de Médecine, Maitre des Remèdes, lorsqu'il pratiquait les préceptes des Bodhisattvas.

De plus, O Manjusri, je peux passer tout un Kalpa et plus à énumérer, sans pouvoir être exhaustif, les innombrables grands vœux exprimés par le Bouddha de Médecine quand il pratiquait encore les préceptes des Bodhisattvas ainsi que les très respectables et méritantes actions effectuées dans son univers. Mais je peux dire tout de suite que dans l'univers de ce Bouddha, la sérénité règne. Il n'y a pas de femmes, ni de voies maléfiques, ni de cris de détresse.

La terre de ce monde repose sur un fond de lapis-lazuli. Les routes sont délimitées par des fils d'or. Les fortifications, les palais, les toits, les fenêtres jusqu'aux filets qui les protègent sont fabriqués à partir des sept matières précieuses. Ces ornements sont semblables aux trésors de mérites du pays de la Terre Pure de l'Ouest (Sukhâvati), Dans le monde du Bouddha de Médecine, il y a deux Bodhisattvas : le Bodhisattva « Auréole aussi rayonnante que la lumière du soleil » et le Bodhisattva «Auréole aussi rayonnante que la lumière de la lune »; ce sont des Bodhisattvas du plus haut rang parmi d'innombrables autres Bodhisattvas. Ils seront destinés à être des Bouddhas en mission dans d'autres mondes. Ces deux Bodhisattvas sont aussi des gardiens des enseignements du Bouddha Bhaichadjyaguru, Maître des Remèdes.

O Bodhisattva Manjusri ! C'est pourquoi tous croyants, hommes comme femmes ayant une grande confiance en lui doivent souhaiter renaitre dans le monde du Bouddha Bhaichadjyaguru .

Le Bouddha Sakyamuni continua :  Bodhisattva Manjusri, il existe des êtres qui ne connaissent ni le bien ni le mal, qui sont à la fois cupides et avares. Ils ne savent pas ce qu'est la générosité envers autrui, ni connaître les bonnes conséquences de cet acte. II leur manque l'intelligence, la conscience et surtout la foi. Ils préfèrent accumuler les biens, les garder jalousement jours et nuits. Si quelqu'un vient leur demander un petit don, ils sont déjà très réticents à ce geste, mais par obligation, ils le feront à contre cœur en éprouvant beaucoup de souffrances, de regrets comme s'ils avaient donné un morceau de leur propre chair. Il existe aussi d'innombrables autres êtres cupides qui ne savent qu'accumuler les richesses sans oser les dépenser pour eux-mêmes, alors il ne faut pas compter sur leur générosité vis-à-vis de leurs parents, leurs femmes et enfants, leurs domestiques et les pauvres qui viendront leur demander l'aumône. A leur mort, tous ces avares sont condamnés à devenir des démons affamés ou animaux. Malgré le fait d'être condamnés dans la voie des bêtes sauvages, mais si lorsqu'ils vivaient encore dans le monde des humains, ils avaient entendu le nom du Bouddha de Médecine et que maintenant ils se mettent à le prier sincèrement, ils pourront alors renaitre dans le monde des humains. Une fois la forme humaine retrouvée, si, en se souvenant de leur pénible séjour parmi les démons affamés et les bêtes sauvages, ils peuvent maintenant craindre de revivre toutes ces souffrances. De ce fait, ils s'éloigneront des plaisirs de la vie, ils pourront désirer être généreux, s'attacher aux biens et petit à petit, de faire don de leur corps, de leurs yeux, de leurs membres, de leur sang aux autres, des parties de leur corps beaucoup plus précieuses que les biens qui ne sont que secondaires.

De plus, O Manjusri, parmi les êtres animés s'il y a quelqu'un qui a reçu les préceptes de Bouddha pour se perfectionner mais les transgresse, ou quelqu'un qui ne transgresse pas les préceptes mais perturbe les règlements ou quelqu'un qui ne perturbe ni les préceptes ni les règlements mais qui détruit la compréhension juste (Samyak drsti) ou quelqu'un qui ne détruit pas la compréhension juste mais abandonne les discussions (Dhanada)", alors il ne peut plus comprendre le sens profond des paroles de Bouddha dans les sutras. Il y a aussi des personnes qui aiment les discussions mais qui sont orgueilleuses. Cet orgueil embrume alors leur esprit et leur donne le sentiment qu'ils ont toujours raison, que les autres ont tort et critiquent ainsi la vraie loi bouddhique (Saddharma) et prennent le parti des doctrines erronées. Ces êtres ignorants suivent non seulement des croyances perverses (drsti) mais entraînent aussi avec eux dans leur égarement, des millions, des milliers d'autres êtres vers le danger. Ils se retrouveront éternellement dans les mauvaises voies : celles de l'enfer, des démons affamés et des animaux. Mais s'ils ont pu entendre le nom du Bouddha de Médecine, ils pourront immédiatement abandonner toutes les mauvaises actions pour pratiquer des actes méritoires. Ils échapperont alors au monde des animaux. Au cas où quelqu'un ne peut pas abandonner les mauvaises actions pour les bonnes et qui doit rester dans le monde des animaux, il peut aussi bénéficier de la puissance des vœux solennels du Bouddha Bhaichadjyaguru. Ainsi dès qu'il entend son nom il pourra tout de suite quitter le monde des animaux féroces pour réintégrer celui des humains. Alors il peut se perfectionner activement dans la compréhension juste, rééquilibrer sa pensée, entrer en religion pour pratiquer et se perfectionner selon les enseignements de Bouddha. Non seulement il ne gaspille plus mais augmentera encore sa compréhension juste (Samyak drsti), ses connaissances (dhanada), sa compréhension exhaustive du dharma. Il quittera l'arrogance, l'orgueil, les critiques vis-à-vis du dharma et les mauvais amis. Petit à petit, il adoptera la pratique du perfectionnement des Bodhisattvas afin de parvenir à l'Eveil accompli.

De plus, O Manjusri, les êtres animés qui sont cupides, jaloux, qui se vantent et dénigrent autrui, seront condamnés à vivre dans les trois mondes : celui de l'enfer, des démons affamés et des animaux. Ils subiront des souffrances indescriptibles durant plusieurs milliers de kalpas. Une fois les fautes expiées, ils renaitront dans le monde des humains, mais en tant que buffles, chevaux, ânes, chameaux habituellement battus par les hommes, affamés, portant des charges très lourdes pour de longs et très fatigants voyages. Si la chance les favorise, ils renaîtront dans la forme humaine, mais dans la plus basse échelle de la société, pour être des domestiques travaillant sans relâche, sans liberté, maltraités par leurs maîtres.

Si ces êtres dans une autre vie, quand ils étaient encore dans le monde des humains avaient déjà entendu le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, grâce à cette bonne graine, se rappellent maintenant de lui et se réfugient sincèrement auprès de lui. Grâce à la force protectrice et surnaturelle du Bouddha, ils échapperont à leurs souffrances. Tous leurs sens refonctionneront normalement, ils retrouveront leur intelligence et leurs capacités de réflexions. Ils réclameront assidûment les enseignements de Bouddha. Ils rencontreront de bons amis, seront désormais hors d'atteinte des pièges des doctrines erronées. Ils briseront la carcasse de leur ignorance, ils assècheront le fleuve de leurs souffrances, ils s'échapperont du cycle naissance, vieillesse, maladie et mort ainsi que tous les malheurs et peines.

De plus, O Manjusri, les êtres animés qui ont un penchant pour les discordes, les séparations, les luttes, les procès, perturbent eux-mêmes et autrui. Leurs corps, paroles et pensées vont augmenter indéfiniment leurs mauvaises actions. Sans cesse, ils chercheront des motifs futiles pour se nuire mutuellement. Ils pourront aussi faire appel aux génies des montagnes, des forêts, des arbres, des cimetières pour faire du mal à autrui. Ils pourront tuer les êtres vivants pour prendre leur sang, leur viande et les offrir aux démons Yakchas, Rakchasas pour que ces derniers fassent du mal à leurs ennemis. Ils pourront aussi noter les noms et faire des portraits de leurs adversaires pour y pratiquer de la magie noire afin de les tuer ou les ensorceler ou les empoisonner pour les faire mourir.

Si les victimes de ces actes malfaisants entendent le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, Maitre des Remèdes, ils échapperont à tous ces dangers. Quant aux criminels, ils se repentiront. Les bons sentiments renaîtront dans leur cœur et ils voudront désormais faire du bien aux autres sans mauvaises intentions, ni rancunes. Les deux parties se réconcilieront. Chacun se contentera de son avoir, non seulement ils ne chercheront plus à s 'approprier les biens d'autrui mais encore ils vont s'entraider.

De plus, O Manjusri ! Le Sangha est composé de Bhikkhus, Bhikkhunis, Upasakas, Upasikas ainsi que des Laïcs ayant reçu les huit préceptes pendant un an ou pendant trois mois tous les ans. Si toutes ces personnes observent rigoureusement ces préceptes pour leur propre perfectionnement, avec tous les mérites obtenus ils peuvent souhaiter renaître dans le monde de la Paix de l'Ouest du Bouddha Amitabha pour recevoir son enseignement. Mais si pendant la période de l'indécision, ils entendent le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, alors à l’heure de leur trépas, il y aura huit Bodhisattvas Grands Etres : Bodhisattva Intelligence suprême (Manjusri), Bodhisattva A I ‘écoute des bruits du Monde (Avalokitésvara), Bodhisattvas de Grande Puissance surnaturelle (Mahasthama), Bodhisattva Pérégrination (Akchayamati), Bodhisattva Offrande avec des Fleurs précieuses (Ratnamalaçri), Bodhisattva des Remèdes (Bhaichadyaràdjà),Bodhisattva des Remèdes suprêmes (Bhaichadjyaradjasamudgâta), Bodhisattvas celui qui est Amour (Maitreya) qui descendront du ciel pour leur montrer le chemin de la renaissance au milieu des fleurs précieuses multicolores ; ou encore il y aura des êtres qui, bénéficiant du pouvoir surnaturel du Bouddha Bhaichadjyaguru, renaîtront dans le Monde céleste. Et malgré cela, avec leurs mérites restants, ils ne renaîtront plus jamais dans les mauvaises voies (Aparagati)'". Quand leur séjour dans le monde céleste touchera à sa fin, ils renaitront dans le monde humain en tant que Rois qui tourneront la roue du dharma (Tchakravartin), qui unifieront toutes les créatures des quatre régions du cosmos. Ces rois seront vertueux et indépendants, ils éduqueront et guideront d'innombrables, d'impensables, des centaines, des milliers d'êtres animés à pratiquer les dix actes méritoires. Ces êtres méritants peuvent aussi renaître dans la caste des Kshatriya (roi, dignitaire), des Brahmanes (religieux) ou des riches notables possédant à la fois d'immenses biens et trésors, de la prestance avec des familles bien unies. Ils seront aussi très intelligents, forts et courageux semblables aux grands athlètes célestes. Quant aux femmes, celles qui ont entendu le nom du Bouddha de Médecine, Bhaichadjyaguru et le prient sincèrement de tout leur cœur, elles ne renaitront plus dans le corps d'une femme dans leur vie future.

O Manjusri, quand le Bouddha Bhaichadjyaguru a atteint 'Eveil accompli, grâce à ses grands vœux solennels, il a pu observer et prévoir que les êtres animés attraperont différentes maladies telles que : l'ictère, I ‘amaigrissement, les fièvres, les paludismes ou ils seront victimes de la magie noire, des empoisonnements, des maladies mortelles non justifiées ou de la mort prématurée. Pour enrayer toutes ces maladies et pour exhausser les souhaits des êtres animés, le Bouddha Bhaichadjyaguru, Maitre des Remèdes, entre immédiatement en méditation nommée méditation pour exterminer toutes les souffrances des êtres animés. Quand le Bouddha entre en méditation, un grand rayon lumineux sort du sommet de sa tête. De ce rayon lumineux, il récite le mantra Dhârani :

Nam mo bat xa phat dê, bê xat xa, lu lô tich luu ly, bac lac bà, hac ra xà dà. Dat tha yet da ya, a ra hac dé. Tam miêu tam bôt dà da, dat diệt tha, an bê sat thê, bê sat thê, bê sat xa, tam môt yet dé toa ha.

Quand ce mantra énoncé depuis le rayon lumineux a pris fin, un tremblement secoue la terre entière et de là jaillit une grande lumière qui guérit tous les êtres animés de leurs souffrances, leur permettant ainsi de vivre dans le bonheur.

O Manjusri ! Si vous voyez des gens gravement malades, vous devrez vous laver proprement et pour eux réciter avec toute votre concentration ce mantra 108 fois en bénissant les aliments, les médicaments ou l'eau purifiée et leur donner ensuite à boire. De cette façon, ils seront guéris de toutes ces maladies.

Quand quelqu'un a un vœu à faire, s'il s'applique sincèrement avec toute sa concentration, à réciter ce mantra, ses désirs seront réalisés ; non seulement il sera en bonne santé mais en plus il vivra longtemps et après sa mort, il renaitra dans le monde du Bouddha Bhaichadjyaguru, il y restera définitivement et petit à petit il parviendra à l'Eveil accompli.

C'est pourquoi, Manjusri, si quelqu'un vénère de tout son cœur, le Bouddha Bhaichadjyaguru il devra réciter ce mantra assidûment.

De plus, il y a des bouddhistes laïcs hommes et femmes ayant déjà entendu le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, Samyak Sambuddha, le récitent tous les matins après s'être brossé les dents, se laver proprement. Ils allument ensuite l'encens, aspergent l'eau parfumée, jouent de la musique pour honorer le portrait du Bouddha. D'autre part, vis-à-vis de ce sutra, ils le recopient de leurs propres mains ou conseillent aux autres de le faire, ensuite le récitent assidûment et réfléchissent sur son sens profond. Concernant les Maitres qui enseignent les sutras, ils doivent leur faire offrandes de tous les objets qui leur sont indispensables, et ne pas les laisser dans le besoin. Ce dévouement procurera à ces bouddhistes la protection des Bouddhas qui les aideront à réaliser tous leurs vœux jusqu'à atteindre l'état d'Eveil accompli.

A ce moment-là, le Bodhisattva Manjusri dit à Bouddha; « Honoré du Monde, je promets solennellement que dans la période de la loi contrefaite (Pratirupakadharma), j'emploierai tous les moyens possibles pour aider les laïcs masculins et féminins au cœur pur à entendre le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, même dans leur sommeil pour qu'ils en prennent conscience.

O, Honoré du Monde, celui qui récite ce sutra ou l'enseigne, ou l'explique aux autres ou le recopie lui-même ou encourage les autres à le faire en le vénérant très respectueusement avec des fleurs, des essences parfumées, de l'encens, des guirlandes de fleurs, des colliers de perles, des étendards, des dais, le tout accompagné de musique et de danse. Il peut aussi mettre le sutra dans des sacs en soie de cinq couleurs, ensuite nettoyer proprement un endroit pour ériger une haute construction pour le mettre là-dessus. A ce moment-là quatre rois célestes accompagnés de leurs suites, ainsi que d'impensables millions et milliers d'habitants d'autres mondes célestes viendront là pour I ‘honorer et le protéger.

Honoré du Monde ! Si ce sutra parvient à un endroit où il y a des gens qui le récitent et qui ont déjà entendu le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, Maitre des Remèdes, alors grâce aux mérites des vœux solennels du Bouddha, les habitants de ce lieu seront épargnés de morts injustes, d'énergie captée par les démons, les mauvais génies. Mais même si ces énergies sont volées, elles seront restituées et les habitants retrouveront leur esprit et leur corps sereins ainsi que la santé normale ».

Bouddha Sakyamuni répond à Manjusri « Oui c'est vrai, c'est comme vous le dites. O Manjusri, si des bouddhistes laïcs hommes comme femmes veulent honorer le Bouddha Bhaichadjyaguru, ils doivent en premier lieu créer sa statue et la mettre sur un autel haut, propre, décoré, fleuri, puis faire brûler différents encens, mettre des oriflammes pour rendre solennel ce lieu de culte durant sept jours et sept nuits. Durant cette période, ils doivent observer les huit préceptes manger végétarien, se laver proprement, s'habiller correctement, garder la sérénité, ne pas se mettre en colère, ne pas tuer. Vis-à-vis de tous les êtres animés, elles doivent observer l'esprit d'égalité, de compassion, d'équanimité afin de leur faire profiter de la paix. Ils doivent faire intervenir la musique, la danse, les louanges. Ils vont marcher autour de la statue du Bouddha Bhaichadjyaguru en remémorant ses vœux solennels, en récitant ce Sutra, en réfléchissant sur son sens profond pour pouvoir l'expliquer ensuite aux autres et les aider à l'apprécier. En faisant tout cela, ces pratiquants verront la réalisation de tous leurs vœux. Par exemple, s'ils veulent vivre très âgés, ils auront la longévité, s'ils veulent devenir riches, ils deviendront riches, s'ils veulent obtenir un poste de haut rang ils l'auront, s'ils veulent avoir un fils ou une fille, ils auront un enfant du sexe souhaité.

S'il y a des personnes qui ont des cauchemars la nuit, qui voient des mauvaises augures dans la journée comme, par exemple, des hiboux dans leurs jardins ou d'autres phénomènes étranges qui se produisant chez eux, ils peuvent faire des offrandes de qualité à Bouddha Bhaichadjyaguru. Alors, ces cauchemars, ces mauvaises augures disparaîtront et ces personnes n'auront plus d'angoisse.

Si quelqu'un rencontre de graves dangers comme I ‘inondation, l’incendie, la guerre, l'empoisonnement et les bêtes féroces qui provoquent la terreur comme: l’éléphant, le lion, le loup, l’ours, les serpents venimeux, le scorpion, les insectes dangereux et évoque de tout son cœur, avec beaucoup de respect le Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, il pourra éviter tous ces frayeurs; de même il doit évoquer de tout cœur et avec respect le Bouddha de Médecine lors des invasions guerrières, des pillages dûs au banditisme et il échappera à ces dangers.

De plus, Manjusri ! Il y a des bouddhistes hommes comme femmes qui ont toujours manifesté leur foi exclusivement en Bouddha, Dharma et Sangha, depuis la réception de règles jusqu'au jour de leur mort qui ont toujours appliqué sérieusement tous les préceptes : cinq (5) ou dix (10) préceptes, les dix (10) préceptes majeurs et les quarante-huit (48) préceptes mineurs des Bodhisattvas, les deux cent cinquante (250) préceptes des Bhikkhus et les trois cent quarante-huit (348) préceptes des Bhikkhunis. Si ces pratiquants ont transgressé ces préceptes et ont peur d'être condamnés à renaitre dans les trois mauvaises voies, ils peuvent réciter avec application et faire respectueusement des offrandes à Bouddha Bhaichadjyaguru et ils ne renaîtront pas dans les trois mauvaises voies.

En outre, il y a des femmes, en plein accouchement, éprouvent de terribles souffrances, si elles récitent le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, prient et lui font très respectueusement des offrandes, leurs souffrances disparaîtront. L'enfant va naitre dans de bonnes conditions, il sera beau, intelligent, son entourage sera content et les démons ne lui voleront pas ses semences masculines ou féminines ».

A ce moment-là Bouddha Sakyamuni s'adresse à Ananda : « Les bienfaits du Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, à qui je viens de rendre hommage correspondent à ceux de tous les Bouddhas. Ils sont difficiles à comprendre de façon exhaustive, est-ce que vous me croyez » ?

Ananda répond « Honoré du Monde ! Je n'ai jamais de doute à l’égard des enseignements véridiques des Bouddhas. Pourquoi ? Parce que la sérénité du corps, celle de la parole, celle de la pensée de tous les Bouddhas sont acquises. Honoré du Monde, le Soleil, la Lune peuvent tomber, le Mont Méru peut s'effondrer mais les paroles prononcées par les Bouddhas ne sont jamais erronées.

Honoré du Monde, il y a des êtres animés dont la croyance reste encore superficielle, en entendant parler des bonnes actions des Bouddhas, ils peuvent penser ainsi : « comment le simple fait d'évoquer le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, Maître des remèdes, peut-il amener de si nombreux bénéfices ? A cause de cette méfiance, ils pourront éprouver des sentiments irrespectueux. De ce fait, ils vont perdre beaucoup de profits. Ils demeureront toujours dans la nuit noire et seront condamnés à renaître éternellement dans la voie des animaux sauvages ».

Bouddha dit : « O Ananda ! Si ces êtres animés peuvent entendre le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru et s'appliquent à le prier de tout leur âme, à ne plus douter, il n'y aura plus de raison pour que ces êtres soient condamnés à renaître dans la voie des animaux dangereux.

O Ananda ! Ce sont là des grands actes miraculeux des Bouddhas, difficiles à croire, difficiles à comprendre. Mais si maintenant vous les avez acceptés, c'est grâce aux pouvoirs surnaturels des Bouddhas.

O Ananda ! Tous les Arhats, les Pratyeka Buddhas et tous les Bodhisattvas qui n'ont pas encore atteint la première des Dix Terres (Dasabhûni) ne sont pas encore capables de comprendre cela avec justesse, seuls les Bodhisattvas qui deviendront Bouddhas dans une naissance nouvelle le peuvent de façon exhaustive.

Ananda ! Le corps humain est difficile à obtenir, mais vénérer de tout cœur les Trois Joyaux est encore plus difficile, que dire alors des obstacles à franchir pour pouvoir entendre le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru.

Ananda ! Le Bouddha Bhaichadjyaguru a accompli d'innombrables perfectionnements dignes d'un Bodhisattva grand être, il a utilisé d'incalculables moyens habiles, il a fait d'impensables veux incommensurables, si je les énumère durant tout un kalpa ou plus d'un kalpa, cette durée-là pourra avoir une fin, par contre les vœux et les moyens astucieux émis par ce Bouddha, je ne pourrai jamais épuiser leur énumération ».

A ce moment-là, il y a dans l'assemblée le Bodhisattva Grand être nommé le Sauveur (Cuu Thoat) il se leva de sa place, dénuda son épaule droite, s'agenouilla, s'inclina en joignant les mains en signe de respect et s'adressa à Bouddha : « Honoré du Monde, dans le futur, à la période de la Loi Contrefaite, il y aura des êtres animés en danger, malheureux, souvent malades, le corps amaigri, incapables de s'alimenter, la bouche sèche, malvoyant, à l'agonie, entouré de sa famille, de ses amis en pleurs. Le corps de l'agonisant est là mais son âme est déjà emmenée par des guides devant le Roi des Enfers. Immédiatement après, le génie Câu Sanh apporte respectueusement au Roi des Enfers le registre où sont notées les bonnes et mauvaises actions de l'agonisant.

A cet instant, le Roi des Enfers interroge et calcule ensuite les bonnes et mauvaises actions accomplies par cet individu pour le juger. Si, à ce moment-là sa famille et ses amis prennent refuge auprès de Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine et prient le Sangha de réciter ce sutra, allument des lampes sur un candélabre et sept étages, suspendent des oriflammes de cinq couleurs, alors soit immédiatement, soit après sept jours ou vingt et un jours, trente-cinq jours, quarante-neuf jours, l'âme de cet être réintègrera son corps. Il se réveille comme après un rêve et se rappelle de ses bonnes et mauvaises actions ainsi que les conséquences récoltées. Grâce à cette prise de conscience, il n'osera plus, même au péril de sa vie, accomplir de mauvaises actions. C'est pourquoi, les laïcs bouddhistes hommes et femmes, doivent prier de tout cœur le Bouddha Bhaichadjyaguru et lui faire des offrandes selon ses possibilités ».

A ce moment-là, Ananda demanda à Bodhisattva le Sauveur (Cuu Thoat) « Vénérable, comment procéder pour faire de respectueuses offrandes à Bouddha Bhaichadjyaguru et pour fabriquer les lampes et les oriflammes ? »

Bodhisattva le Sauveur « Vénérable ! si un malade veut être guéri, sa famille doit observer les huit préceptes durant sept jours et sept nuits et selon leurs possibilités, faire des offrandes: repas et objets nécessaires, au Sangha, six fois par jour, réciter les prières pour honorer le Bouddha Bhaichadjyaguru, réciter ce sutra quarante-neuf (49) fois, allumer quarante neuf lampes et créer sept portraits du Bouddha de Médecine, mettre devant chaque portrait sept lampes. Chaque lampe doit être aussi grande qu'une roue de voiture. Elle doit rester continuellement allumée pendant quarante-neuf jours et nuits. Quant aux oriflammes elles sont faites avec des bandes d'étoffe de cinq couleurs longues de quarante-neuf empans. Il faut aussi libérer quarante-neuf catégories d'animaux vivants. De cette façon le malade sera guéri, échappera à une mort inattendue et les démons ne pourront plus le nuire.

De plus, Ananda! Si dans la caste Khattiyal il y a des rois qui ont déjà reçu des ablutions rituelles de baptême (abhiseka), alors au cas où des malheurs frappent leur pays comme : la peste, I ‘invasion du pays par des peuples ennemis, les révoltes internes ou encore des phénomènes astronomiques étranges, des éclipses de soleil, de lune, des perturbations atmosphériques ou de la sécheresse, à ce moment-là, ils devront manifester sincèrement leur compassion vis-à-vis de tous les êtres animés, relâcher tous les prisonniers, ensuite selon les rites décrits précédemment, faire des offrandes à Bouddha Bhaichadjyaguru. Grâce à ces mérites et grâce aux veux solennels du Bouddha, le pays retrouvera la paix, les perturbations atmosphériques cesseront, les récoltes seront abondantes, tous les êtres animés redeviendront heureux, seront en bonne santé et les démons yakchas ne les perturberont plus. Tous ces phénomènes disparaitront et les rois auront une bonne santé, une grande longévité et accompliront des choses utiles.

O Ananda I Au cas où les reines, les épouses royales, les princesses, les princes héritiers, les princes, les hauts mandarins, les filles d'honneur dans les palais royaux, tous les ministres ainsi que le peuple subissent des maladies ou autres malheurs, ils devront aussi faire des oriflammes de cinq couleurs, allumer des grandes lampes, libérer des animaux, éparpiller des fleurs de toutes les couleurs, brûler des encens renommés en guise d'offrandes à Bouddha de Médecine, ils seront guéris et échapperont à tous les dangers ».

A ce moment-là, Ananda posa une question à Bodhisattva le Sauveur : « Vénérable, pourquoi ces êtres peuvent-ils encore continuer à vivre alors que leur destin touche à leur fin » ?

Bodhisattva le Sauveur répondit : « Vénérable, n'avez-vous jamais entendu notre Bouddha Sakyamuni évoquer les neuf cas de morts inattendues ? Je vous conseille donc de fabriquer des oriflammes et des lampes pour prolonger le destin, améliorer vos vertus. Grâce à tous ces mérites, vous échapperez à tous les malheurs durant toute votre vie ».

Le Vénérable Ananda demanda : « Quels sont ces neuf cas de morts inattendues ? »

Le Bodhisattva le Sauveur répondit : Ces neuf (9) cas de morts non méritées sont :

Un :s'il y a un être animé qui a contracté une maladie peu sérieuse, mais qui n'a pas pu avoir ni médecin, ni médicaments, ni personne pour s'occuper de lui, ou s'il a pu voir un médecin mais que celui-ci lui a administré un mauvais médicament et de ce fait il est mort d'une maladie qui n'a présenté aucun danger. De plus si pendant sa maladie, il croyait aux théories aberrantes concernant les conséquences des fautes commises générées par d'autres sectes religieuses, il avait pris peur et n'avait plus un jugement juste. Il allait alors consulter les devins, tuer des animaux pour faire des offrandes aux génies dans l'espoir d'obtenir une longévité. Mais qu'en fin de compte, il n'avait pas obtenu des résultats satisfaisants. A cause de cette erreur de jugement, de cette croyance en des théories aberrantes, il était mort de façon injuste, condamné ensuite à vivre éternellement en enfer.

Deux : être victime d'une loi royale d'extermination des membres de la famille d'un condamné à mort.

Trois : un amateur des plaisirs des sens, de la chasse, de l'alcool, de la sexualité, avec beaucoup d'exagérations, est victime des démons qui le privent de ses spermes.

Quatre : être tué dans un incendie.

Cinq : être mort noyé.

Six : être dévoré par les bêtes sauvages.

Sept : être tombé du sommet d'une montagne.

Huit : être victime d'un empoisonnement, de la magie noire, des démons et être maudit par quelqu'un.

Neuf : être victime de la misère, de la faim, de la soif.

Voilà le neuf cas de morts non méritées décrits par Bouddha. I| existe encore d'innombrables, d'impensables autres cas impossibles de tous énumérer.

De plus, O Ananda ! Le Roi des Enfers est le responsable chargé de noter sur les registres, les noms, l'âge, les bonnes et mauvaises actions commises dans le monde des humains. Il punit, selon la gravité de l'acte, des êtres animés qui sont irrespectueux envers leurs parents, qui les maltraitent, qui ont commis les cinq trahisons, qui blasphèment les Trois Joyaux, qui sabotent les lois de l'Etat, qui transgressent les préceptes. C'est pourquoi je conseille aux êtres animés d'allumer des lampes, de fabriquer des oriflammes, de libérer des animaux captifs, de faire des bonnes actions pour pouvoir échapper aux malheurs et aux accidents ».

A ce moment-là dans l'assistance de la grande assemblée, il y a douze grands chefs des Yakchas. Ce sont les grands chefs Cung ty la, Phat chiêc la, Me suy la, An dê la, At nê la, San dê la, Nhon dat la, Ba di la, Ma Hô La, Chon dat la, Chiêu dô la, Ty yêt la.

Chacun de ces douze Grands Chefs dirigent sept mille Yakchas comme leurs familiers. Ensemble ils s'adressèrent à Bouddha : « Honoré du Monde ! Aujourd'hui, grâce à votre pouvoir surnaturel nous avons pu entendre le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, nous ne craignons plus la voie des bêtes sauvages. De tout cœur, nous promettons de trouver refuge durant tout notre vie auprès de Bouddha, du Dharma et du Sangha. Nous faisons le serment d'aider les êtres animés, de faire des bonnes actions leur apportant l'utilité et la paix. A n'importe quel endroit : village, ville, pays ou forêts peu fréquentées, dès que ce sutra y circule ou que quelqu'un y récite le nom du Bouddha Bhaichadjyaguru et lui rend respectueusement hommage, nous viendrons avec nos proches pour le protéger, le sauver de tous les dangers et l’aider à satisfaire tous ses vœux. Si quelqu’un est malade ou en danger, s’il veut guérir, il doit réciter ce sutra et prendre des fils de cinq couleurs pour faire des nœuds en récitant nos noms. Il ne défera ces nœuds que quand ses vœux seront satisfait ». 

A ce moment-là le Bouddha Sakyamuni félicita les Grands Chefs Yakchas : C’est très bien, très honorable ! Vous, les grands chefs Yakchas, vous voulez rendre grâce au Bouddha Bhaichadjyaguru en faisant le serment d’aide et d’apport de paix et de sérénité à tous les être animés.  

Par la même occasion, le Vénérable Ananda demanda à Bouddha : Honoré du monde ! Quel est le nom de cette théorie. Comment devenons-nous la pratiquer ?

Bouddha lui répondit que cette théorie s’appelle : Les vœux solennels du Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, Maitre des Remèdes ». On peut aussi l'appeler « le mantra des promesses solennelles d'aide à tous les êtres animés faites par les douze génies » ou encore « la méthode d'éradication de toutes les entraves karmiques ». Vous devez la pratiquer selon les règles recommandées ».

Quand le Tathagata a fini de parler, tous les Bodhisattvas Grands êtres, les Arhats Grands êtres, les Rois, les Dignitaires, Les Brahmans, les Bouddhistes laics, les Dieux, les Dragons, les Yakchas, les Gandharas, les Asuras, les Grahas, les Kinnaras, les Mahoragas, les humains, les génies, les démons de cette grande assemblée manifestent leur joie et acceptent de la pratiquer.

Respectueux hommages à tous les Bouddhas, tous les Bodhisattvas de cette grande assemblée du Bouddha de Médecine.

11- Mantra de l'éradication des entraves karmiques

a) namo bhagavate bhaiṣajyaguru, vaiḍūryaprabharājāya     tathāgatāya arahate samyaksambuddhāya     tadyathā: oṃ bhaiṣajye bhaiṣajye mahābhaiṣajya-samudgate svāhā. (Version long)

b) Tayata, OM Bekandze Bekandze, Maha Bekandze Radza Samudgate Soha (Version courte)

c) Nam mo bat xa phat dê, bê xat xa,  lu lô tich luu ly, bac lac bà, hac ra xà dà. Dat tha yet da ya, a ra hac dé. Tam miêu tam bôt dà da, dat diêt tha, an bê sat thê, bê sat thê, bê sat xa, tam môt yet dé toa ha.   (Version Vietnamienne)     

c) Je me prosterne devant Toi, Roi du lapis lazuli de bonne augure. Tu as conquis le cycle de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Ainsi, Tu as atteint l'état de Bouddha, Toi le Médecin suprême, l’Eveillé parfait, l'illuminé, le Bouddha de la Médecine, Roi de tous les médecins.

       (108 fois)   

Délivrons-nous des entraves karmiques, de tous les mauvais karmas accumulés depuis d'innombrables, d'impensables kalpas. Une fois notre cœur débarrassé de toutes ces poussières, nous manifestons notre respect devant l'autel de Bouddha pour le prier de nous sauver. Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine est le Bouddha qui peut éradiquer tous les maux selon nos Vœux.

12. Hommage aux Yakchas

Les douze Grands Chefs Yakchas aident le Bouddha de Médecine à propager son enseignement. Pour voir les vœux réalisés, il faut faire des nceuds avec des fils de cinq couleurs en évoquant leurs noms. Alors les entraves karmiques disparaitront et la sérénité s'installera durablement. Nous nous prosternons respectueusement devant le Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, Maitre des Remèdes.

13. Maha Prajña Paramita Hrdaya Surtra

Lorsque le Boddhisattva Avalokiteshvara eut pratiqué la prajnaparamita en profondeur, il vit que les cinq agrégats étaient vides et de ce fait, il mit fin à toutes souffrances. Sharipoutra! La forme ne se distingue pas du vide, le vide ne se distingue pas de la forme. La forme est le vide, le vide est la forme. 1l en est de même de la sensation, de la conception, de la formation Karmique et de la conscience.

Sharipoutra ! L'état originel de toutes les choses est le vide qui n'est ni créé, ni détruit, ni sale, ni propre, ni accru, ni réduit, ni détruit,

C'est pourquoi, dans le vide : II n'y a ni forme, ni sensation, ni conception, ni formation karmique, ni conscience. Il n'y a ni yeux, ni oreilles, ni nez, ni langue, ni corps, ni mental, ni forme, ni son, ni odeur, ni saveur, ni phasa, ni dharma. Il n'y a ni domaine des yeux, allant jusqu'à ni celui de la conscience du sens interne. Il n'y a ni ignorance, ni cessation de l'ignorance, allant jusqu'à ni mort, ni cessation de la mort. Il n'y a ni souffrance, ni origine de la souffrance, ni cessation de la souffrance, ni chemin de la délivrance. Il n 'y a ni sagesse, ni acquisition de la sagesse.

-Comme il n'y a rien à acquérir, les Boddhisattvas qui se conforment à la prajnaparamita, constatent que rien ne s'oppose à leur esprit. Ils ne rencontrent point d'obstacles et n'ont ni crainte, ni frayeur. Rien qu'en écartant des vaines pensées, ils finissent par atteindre le Nirvana.

De même, les Bouddhas du passé, du présent et de l'avenir atteignent l'Eveil parfait en se conformant à la prajnaparamita. Sachez que la prajnaparamita est la grande formule, formule de la suprême sagesse, formule sublime, formule à nulle autre pareille, formule apte à mettre fin vraiment et infailliblement à toute souffrance.

C'est pourquoi, il faut proclamer cette formule qui s’énonce :

« Gâté, gâté, paragâté Parasamgâté. Bodhi svaha ». (3 fois ou 108 fois)

 14. Le Repentir devant Bouddha

Prosternés devant le Bouddha Bhaichadyaguru, Bouddha de Médecine nous vous promettons une foi sincère ainsi que des vœux solennels de secours et d'aides à tous les êtres animés. Nous suivrons scrupuleusement les enseignements du Dharma, de la Discipline et des Sutras.

Nous étions très occupés toute la journée. A cause de notre ignorance nous nous investissons entièrement jour et nuit dans le commerce, le travail en inventant de multitudes possibilités dramatiques pour gagner notre vie.

A cause de l'égarement nous tombons dans le gouffre de l'ignorance qui nous condamne à renaitre continuellement dans les six voies, sous la forme d'un corps souffrant constitué par quatre agrégats !

A cause de cela nous devons réfléchir sérieusement et sans relâche à ce que signifie cette vie éphémère. Ne soyons pas crédule, cent ans de ce monde sont comparables à une pièce de jeu d'échec assiégée.

Sortons l'épée de I ‘intelligence pour couper court les liens de l'attachement et du désir. Cherchons vite l'enseignement d'un maître pour recevoir les cinq préceptes et prendre refuge auprès des Trois Joyaux, ouvrons notre cœur à la compassion et évitons la colère (byâpata) et I'illusion (avidya).

Renforçons notre esprit en récitant les sutras matin et soir et faisons le vœu de sortir définitivement de la pluie et du beau temps de ce bas-monde. Nous prions le Bouddha de nous accorder sa grâce et d'accepter nos veux sincères et ardents.

Un: Nous prions le Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha Médecin de faire de telle sorte, qu'en tous lieux, des enfants aux adultes, puissent échapper à temps à tous les dangers et que le bien-être et la paix règnent.

Deux: Nous prions le Boudda Sakyamuni de transformer ce monde troublé en un monde de paix, d'aider les différentes cultures à se rencontrer afin que les esprits soient ouverts et décontractés et que l'amour du prochain soit sincère.

Trois : Nous prions le Bouddha Chundi (Chuan Dê) grâce à son pouvoir surnaturel de débarrasser l’univers de toutes les guerres dans les quatre directions, de ramener les gens méchants et cruels vers le droit chemin et de les rendre altruistes.

Quatre : Nous prions le Bodhisattva Avalokitésvara de transformer les haines séculaires en amitié entre les ennemis de toujours, de sauver les accidentés et de donner la guérison aux malades.

Cinq : Nous prions le Bouddha Samantabhadra (Bonté universelle) d'aider les dirigeants justes et honnêtes à gouverner dans la paix pour que l’amour et la solidarité règnent dans les quatre directions, pour que les peuples respectent les lois de I ‘Etat.

Six : Nous prions le Bodhisattva Ksitigarbha (Matrice de la Terre) de ramener aux bons ports les voyageurs égarés dans les quatre directions, de guider les âmes, des victimes de morts tragiques vers le Pays de la Terre Pure de l'ouest (Sukhàvati).

Voici, la Terre Pure, lieu de Repos avec son sol en lapis-lazuli extrêmement pur, son lac aux neuf substances précieuses, ses lotus aux neuf qualités aussi grands que les roues de voiture.

Le lac aux neuf substances précieuses est d'une beauté inégalable. L'eau des Huit Bienfaits est propre et très pure. Les sept rangées d'arbres en lapis-lazuli sont munies de barrières recouvertes par sept couches de perles précieuses étincelantes.  Le matin, les oiseaux enseignent le Dharma par leurs doux chants harmonieux. Des fleurs tombent du ciel en guise d'offrandes encensées à Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine encensé. Nous implorons le Bouddha de sauver le monde avec sa grande compassion ».

15. Dédicace des mérites

Les bienfaits du Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine sont très efficaces. Leurs réussites sont infinies. Nous souhaitons de tout cœur que tous les êtres animés de cet univers dharmadhatu se tournent vers les Bouddha, le Dharma pour exprimer leur reconnaissance. Nous souhaitons de tout cœur que nos trois obstructions disparaissent, nos souffrances prennent fin pour que notre intelligence réapparaisse et brille. Nous souhaitons de tout cœur, être capables de pratiquer éternellement les préceptes des Bodhisattvas ».

16. Vœux sincères (Pranidhâna)

Nous nous prosternons respectueusement devant le Bouddha Bhaichadjyaguru, Bouddha de Médecine, Roi des Remèdes.

Aujourd'hui nous récitons très respectueusement le Sutra du Bouddha de Médecine. Les mérites de cette prière sont dédicacés à (nom, prénom, nom de religion) pour que ses souffrances cessent, ses entraves karmiques se dissipent, la santé revienne pour rendre la sérénité à son corps et son esprit, que sa famille soit en paix et qu'avec I ‘ensemble des êtres de ce monde, il parvienne à l'état de Bouddha parfaitement accompli (Anuttara Samyak Sambodhi). Nous nous prosternons respectueusement devant le Grand Bodhisattva qui fait disparaitre les dangers et qui donne la paix.

17. Les Trois Refuges

Nous nous réfugions auprès de la nature de Bouddha. Nous prions pour que tous les êtres animés comprennent le sens sublime du dharma et manifestent des sentiments sublimes.

Nous nous réfugions auprès de la nature du Dharma. Nous prions pour que tous les êtres animés comprennent de façon approfondie les sutras et obtiennent la sagesse aussi immense que l'océan.

Nous nous réfugions auprès de la nature du Sangha. Nous prions pour que tous les êtres animés puissent prendre en charge sans crainte, la grande communauté.


Toute l'assistance récite : Nous offrons sincèrement ces mérites à tous les êtres animés pour qu'ils puissent atteindre l'état de Bouddha accompli ».

(Salut et toute I ‘assistance se retire)

                   

FIN


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